En 2012, une circulaire du ministère de la Santé indiquait les modalités de recensement des canalisations et de gestion du risque sanitaire lié au CVM (chlorure de vinyle monomère). Tour d’horizon des dispositions prises par atlantic’eau.

Le CVM, c’est quoi ? 

Le CVM est un produit chimique de synthèse intervenant notamment dans la fabrication du PVC, un matériau qui est utilisé pour la fabrication des canalisations à partir des années 1970. Il peut se concentrer dans l’eau potable en cas de contact prolongé (48 heures selon l’ARS. Au-delà de cette limite d’exposition, il présente un « risque cancérogène certain » selon le Centre international de recherche sur le cancer. 

Ce que fait atlantic’eau  

Sur le réseau, un premier dépassement de la norme a été constaté et mesuré en 2012. Très rapidement, une étude de risque a été menée sur son ensemble. Au total, 1500 analyses ont été réalisées. Seuls 49 cas de dépassement ont été identifiés. atlantic’eau a immédiatement lancé un plan de renouvellement des canalisations concernées pour 4 M€, une initiative soutenue par une subvention de l’Agence de l’eau. Cette stratégie fait aujourd’hui d’atlantic’eau une référence reconnue en ce qui concerne la lutte contre la pollution au CVM.